Du côté de Gouloumbou

Publié le 25 Septembre 2014

Du côté de Gouloumbou

Après plusieurs semaines particulièrement pluvieuses à Tamba, à rester coincée derrière l'ordinateur avec comme seul réconfort l'intégrale de Stargate en VO, je suis enfin sortie de ma tanière pour aller visiter le champ de mon ami Abdoulaye Sarr à Gouloumbou. Enfin un peu d'aventure sénégalaise ! Et pourtant, ce n'était pas gagné... cela faisait bien une semaine qu'Abdoulaye et moi essayions de partir en brousse, mais le sort (ou plutôt la météo) s'acharnait contre nous. Un "djinn" devait aussi nous en vouloir, car le jour où enfin le ciel se dégagea, d'autres ennuis nous arrêtèrent en cours de route.

En arrivant à Gouloumbou, au niveau de poste de contrôle, le gendarme nous arrêta pour vérifier nos papiers. Déjà, quand je lui tendis ma carte d'identité sénégalaise, je sentis qu'il n'était pas convaincu : il regarda plusieurs fois ma carte, puis ma tête, puis ma carte, puis ma tête, en répétant : "Mais vous êtes Sénégalaise???". Eh oui, même avec une carte d'identité en bonne et due forme, je ne suis toujours pas crédible... Une fois la surprise passée, le gendarme se pencha sur les papiers d'Abdoulaye, et là il vit la faille : assurance de la voiture périmée... Aïe aïe aïe... Allez hop, tout le monde au poste, et voiture immobilisée jusqu'à la régularisation des papiers !

C'est ainsi qu'Abdoulaye rentra à Tamba en mini-bus, en me laissant toute seule à Gouloumbou. Il devait faire vite, mais connaissant le Sénégal, je m'attendais bien à passer toute la journée ici. Qu'à cela ne tienne, j'achetai 1,5kg de bananes pour mon pique-nique, et je partis à l'aventure armée de mes deux appareils photos. Voici donc quelques photos de ma balade à Gouloumbou, en ce mois de septembre où la nature est belle !

 

Par curiosité, je partis tout d'abord en direction du sanctuaire marial de Gouloumbou, dont j'avais souvent entendu parler. En suivant le goudron, on arrive directement au sanctuaire, au bord du fleuve Gambie. Chaque année, en décembre, des pélerins viennent à pied depuis Tamba.

Par curiosité, je partis tout d'abord en direction du sanctuaire marial de Gouloumbou, dont j'avais souvent entendu parler. En suivant le goudron, on arrive directement au sanctuaire, au bord du fleuve Gambie. Chaque année, en décembre, des pélerins viennent à pied depuis Tamba.

L'endroit est complètement désert. Des bancs et un autel en plein air, puis la fameuse vierge Marie de Gouloumbou dans sa petite "grotte" (cherchez bien !).

L'endroit est complètement désert. Des bancs et un autel en plein air, puis la fameuse vierge Marie de Gouloumbou dans sa petite "grotte" (cherchez bien !).

Derrière l'église en plein air se trouvent 3 petites cases fermées, un château d'eau et un forage. Le tas de déchet doit dater du dernier pèlerinage... pas de doute, nous sommes bien en territoire catholique... ;-)

Derrière l'église en plein air se trouvent 3 petites cases fermées, un château d'eau et un forage. Le tas de déchet doit dater du dernier pèlerinage... pas de doute, nous sommes bien en territoire catholique... ;-)

Une trentaine de mètre derrière le sanctuaire se trouve le fleuve Gambie. Une petite "crique" bien agréable, avec des rochers qui doivent surement être à l'origine de cette histoire de "grotte"...

Une trentaine de mètre derrière le sanctuaire se trouve le fleuve Gambie. Une petite "crique" bien agréable, avec des rochers qui doivent surement être à l'origine de cette histoire de "grotte"...

En tout cas, c'est l'endroit idéal pour un petit pique-nique bananes !

En tout cas, c'est l'endroit idéal pour un petit pique-nique bananes !

Flore herbacée au mois de septembre
Flore herbacée au mois de septembre
Flore herbacée au mois de septembre
Flore herbacée au mois de septembre
Flore herbacée au mois de septembre
Flore herbacée au mois de septembre

Flore herbacée au mois de septembre

Un syrphe (diptère) aux couleurs des abeilles

Un syrphe (diptère) aux couleurs des abeilles

Une sauterelle toute verte...

Une sauterelle toute verte...

Et une autre un peu plus bariolée !

Et une autre un peu plus bariolée !

Mille-pattes géant africain (Archispirostreptus gigas )

Mille-pattes géant africain (Archispirostreptus gigas )

Les hautes herbes...

Les hautes herbes...

Très hautes herbes !

Très hautes herbes !

Quelques heures plus tard, je guette l'arrivée d'Abdoulaye au poste de contrôle de Gouloumbou. Il arrive enfin à 18h et nous continuons notre route vers son champ.

Quelques heures plus tard, je guette l'arrivée d'Abdoulaye au poste de contrôle de Gouloumbou. Il arrive enfin à 18h et nous continuons notre route vers son champ.

A cause de l'hivernage, nous faisons un détour par les pistes de production des bananeraies voisines. Le monde de la banane s'étend devant nous, sur des kilomètres ! Que de la banane conventionnelle, qui ravage les sols jusqu'au bord de la Gambie... Le champ d'Abdoulaye se situe tout juste après, et son neveu Lamine vient à notre rencontre en charrette !
A cause de l'hivernage, nous faisons un détour par les pistes de production des bananeraies voisines. Le monde de la banane s'étend devant nous, sur des kilomètres ! Que de la banane conventionnelle, qui ravage les sols jusqu'au bord de la Gambie... Le champ d'Abdoulaye se situe tout juste après, et son neveu Lamine vient à notre rencontre en charrette !
A cause de l'hivernage, nous faisons un détour par les pistes de production des bananeraies voisines. Le monde de la banane s'étend devant nous, sur des kilomètres ! Que de la banane conventionnelle, qui ravage les sols jusqu'au bord de la Gambie... Le champ d'Abdoulaye se situe tout juste après, et son neveu Lamine vient à notre rencontre en charrette !
A cause de l'hivernage, nous faisons un détour par les pistes de production des bananeraies voisines. Le monde de la banane s'étend devant nous, sur des kilomètres ! Que de la banane conventionnelle, qui ravage les sols jusqu'au bord de la Gambie... Le champ d'Abdoulaye se situe tout juste après, et son neveu Lamine vient à notre rencontre en charrette !
A cause de l'hivernage, nous faisons un détour par les pistes de production des bananeraies voisines. Le monde de la banane s'étend devant nous, sur des kilomètres ! Que de la banane conventionnelle, qui ravage les sols jusqu'au bord de la Gambie... Le champ d'Abdoulaye se situe tout juste après, et son neveu Lamine vient à notre rencontre en charrette !

A cause de l'hivernage, nous faisons un détour par les pistes de production des bananeraies voisines. Le monde de la banane s'étend devant nous, sur des kilomètres ! Que de la banane conventionnelle, qui ravage les sols jusqu'au bord de la Gambie... Le champ d'Abdoulaye se situe tout juste après, et son neveu Lamine vient à notre rencontre en charrette !

Enfin arrivés au champ d'Abdoulaye... la suite au prochain numéro !

Enfin arrivés au champ d'Abdoulaye... la suite au prochain numéro !

Rédigé par Claire

Publié dans #Visites et rencontres

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