L’huile de Neem pressée à froid (Presse Piteba)

Publié le 15 Octobre 2018

L’huile de Neem pressée à froid (Presse Piteba)

Le Neem ou Azadirachta indica est un arbre très fréquent dans les villages africains. Il s’agit même souvent du seul arbre vert dans les villages, alors que la saison sèche est au plus fort. Il fournit de l’ombre toute l’année, c’est ce qui compte pour ceux qui les ont plantés. Mais qui aurait cru que cet arbre si commun pourrait aussi fournir beaucoup d’autres services ?

L’huile issue du pressage des graines est notamment connue pour ses propriétés insecticides… qui est surement à l’heure actuelle le traitement naturel le plus polyvalent et le plus efficace pour protéger les plantes des attaques en tout genre. L’Azadirachtine, le composé chimique principal présent dans l’huile, serait efficace sur 90% des ravageurs !

Naturel, efficace, sans aucun danger pour l’être humain… une panacée ! Enfin il existe une petite restriction : il pourrait avoir un effet néfaste à forte dose sur la faune aquatique, ce qui l’argument principal contre sa commercialisation en France en tant que pesticide (mais vous pouvez en trouver en tant qu’engrais…). Bref, comme pour toute médication, tout est une question de dosage et de bons sens dans son utilisation… j’y reviendrais surement dans un article spécial lorsque j’aurai fait mes propres tests.

Je m’intéressais depuis longtemps à cette plante mais comme pour beaucoup de choses, je n’avais pas eu le temps de m’y consacrer pleinement. C’est l’arrivée de notre motopompe et les efforts de Moussa au jardin qui me décidèrent à m’y mettre, afin de préparer des traitements bio pour notre futur maraîchage. Voici donc le fruit de mes premières expériences… et comme d’habitude, on commence par quelques informations sur notre plante.

Un « petit » neem de 10 ans

Un « petit » neem de 10 ans

Le Neem (Azadirachta indica)

Le Neem (graphie anglaise du bengali Nim, signifiant « qui donne la bonne santé ») est aussi appelé Margousier. C’est un arbre de la famille des Meliacées originaire de l’Inde. Il s’agit d’un grand arbre à croissance rapide qui supporte les sols pauvres et les climats chauds et secs, ce qui a contribué à son expansion dans toutes les zones arides et semi-arides africaines. Il est particulièrement apprécié pour son ombrage dense et permanent. On le trouve très souvent dans les villages, au milieu des concessions familiales ou en bordures de piste. Alors que les Indiens considèrent le neem comme un arbre sacré et l’utilisent en médecine traditionnelle Ayurvédique, les populations africaines méconnaissent ses nombreuses vertus et se contentent de profiter de son ombrage. Ce n’est que récemment que ses vertus insecticides ont été vulgarisées, mais son large potentiel médicinal reste inexploité (pour n’en citer que quelques-uns ; eczéma, ulcères, diabète, fièvre, paludisme…).

 

Le Neem possède un feuillage permanent et fleurit généralement 2 fois par an : la principale floraison a lieu de février à mars au Sénégal, et la seconde après l’hivernage, en novembre. Les abeilles apprécient ses fleurs et prélèvent nectar et pollen. Le neem produit un très grand nombre de fruits ressemblant à des olives allongées qui deviennent jaunes à maturité. Les oiseaux viennent s’en délecter et laissent les peaux vides au pied de l’arbre. Attention, la pulpe est très amère et ne se consomme pas !

Neem en fleurs

Neem en fleurs

Fruits du Neem

Fruits du Neem

Les fleurs fournissent aux abeilles une grande quantité de nectar…

Les fleurs fournissent aux abeilles une grande quantité de nectar…

Mais aussi du pollen !

Mais aussi du pollen !

La récolte des fruits

Les fruits se récoltent à maturité, lorsqu’ils sont bien jaunes. Facile à dire, mais plus difficile à faire ! Car comme je viens de le dire, les oiseaux se jettent dessus dès qu’ils sont mûrs. J’ai essayé d’en récolter certains sur les branches basses, mais les fruits jaunes glissent entre les doigts : on se retrouve alors avec la peau du fruit uniquement, la graine poisseuse restant accrochés à la branche… Mauvaise idée donc. J’ai aussi essayé de secouer les branches en espérant faire tomber les fruits murs, mais là encore, échec : les fruits sont solidement accrochés et seuls les fruits pourris nous tombent sur la tête !

Le plus simple est donc de ramasser les fruits tombés au sol, soit par les oiseaux soit par le vent. Bien sûr, il faut soigneusement choisir les fruits que l’on prélève : ils doivent être jaunes ou légèrement marrons, et plus ou moins fripés selon leur degré de séchage. Plus ils restent longtemps au sol et plus ils s’abîment. Il faut donc éviter de prendre les fruits entièrement marrons (graine pourrie), complètement séchés (graine difficile à nettoyer) ou à l’inverse entièrement vert (pas mûr).

Pour se faciliter la tâche, on peut ratisser sous le neem pour garder un sol propre, et passer chaque jour pour récolter les fruits fraîchement tombés. Il n’est pas facile de distinguer les fruits pleins (contenant encore la graines) des peaux laissées par les oiseaux (donc vides), mais avec l’habitude on se fait moins avoir ! La collecte n’est pas désagréable et permet même d’occuper efficacement une petite tribu d’enfants en quête d’un jeu original. Ils sont remarquablement performants dans le choix des graines ! Le plus gênant est de se retrouver avec les mains poisseuses et pleines de terre dès que l’on attrape un fruit trop mûr…

Les graines à différents stades de maturité sur l’arbre

Les graines à différents stades de maturité sur l’arbre

Les différents stades de maturité des graines collectées au sol. De gauche à droite, de la moins mûre à la plus mûre. Personnellement je prélève toutes ces graines sauf la bien verte.

Les différents stades de maturité des graines collectées au sol. De gauche à droite, de la moins mûre à la plus mûre. Personnellement je prélève toutes ces graines sauf la bien verte.

Un jolie petite récolte

Un jolie petite récolte

Les enfants aiment ramasser les graines et me les apportent dès qu’ils en trouvent !

Les enfants aiment ramasser les graines et me les apportent dès qu’ils en trouvent !

Le dépulpage

Une fois les fruits collectés, il faut les traiter rapidement pour qu’ils ne commencent pas à fermenter. Le nettoyage est assez facile mais très long : mettez les fruits dans une bassine d’eau et pressez-les pour en ressortir une coquille blanche (la graine est à l’intérieur de cette coquille). Une fois la peau des fruits retirée, nettoyez une 2e fois les graines dans un bol d’eau pour retirer un maximum de pulpe. Vous remarquerez que la pulpe des fruits très mûrs se retire facilement alors que celle des fruits juste mûrs restera collée à la graine en une couche plus ou moins épaisse. Je déconseille de laisser tremper les graines très longtemps, au risque de perdre une partie de leur efficacité (je l’ai lu quelque part mais je ne sais plus où). Enfin, faites égoutter le tout le temps de préparer la claie de séchage.

La graine entourée de la pulpe à gauche, la peau du fruit à droite.

La graine entourée de la pulpe à gauche, la peau du fruit à droite.

Dans une bassine d’eau, je prends les fruits un à un et leur retire rapidement la peau.

Dans une bassine d’eau, je prends les fruits un à un et leur retire rapidement la peau.

Je mets ensuite les graines dans un second bol d’eau claire afin de laver le plus de pulpe possible.

Je mets ensuite les graines dans un second bol d’eau claire afin de laver le plus de pulpe possible.

Une fois nettoyées les graines sont égouttées avant séchage

Une fois nettoyées les graines sont égouttées avant séchage

Le séchage des graines

Le séchage des graines est une étape importante qu’il ne faut pas réaliser n’importe comment. En effet, la molécule active contenue dans la graine, l’Azadirachtine, est très sensible aux UV. Il faut donc ABSOLUMENT faire sécher vos graines à l’abris du soleil. Mon petit séchoir plateau convient très bien, d’autant plus qu’à cette saison (début de saison des pluies) les températures sont plus douces et le soleil moins fort. Je le place au soleil, les plateaux couverts pendant la journée, puis je rentre les plateaux le soir dans la cuisine pour éviter qu’elles ne se réhydratent durant la nuit.
 

Pendant le séchage, pensez à retourner les graines et à les décoller les unes des autres pour éviter que certaines parties ne pourrissent. Au bout de quelques jours (la durée dépend du climat), vos graines poisseuses seront devenues bien lisses et rugueuses au toucher. La graines qui avaient beaucoup de pulpe seront seulement plus jaunes que les autres.

Les graines nettoyées et humides sont placées sur un plateau muni d’un grillage.

Les graines nettoyées et humides sont placées sur un plateau muni d’un grillage.

Les plateaux sont montés les uns sur les autres sur le séchoir, en finissant par un toit qui permet de protéger les graines du soleil.

Les plateaux sont montés les uns sur les autres sur le séchoir, en finissant par un toit qui permet de protéger les graines du soleil.

Après quelques jours de séchage, les graines sont bien sèches.

Après quelques jours de séchage, les graines sont bien sèches.

Le décorticage

Cette étape est, comme pour le Moringa, facile mais EXTREMENT longue…

Les graines sont entourées d’une coquille blanche facile à casser. Il suffit de la presser délicatement avec une pince. Certaines même se cassent avec la seule pression des doigts. Vous y trouverez le plus souvent 1 graines, quelquefois 2, et beaucoup plus rarement 3. Les graines ainsi décortiquées ont un tégument marron et des 2 cotylédons de couleur vert pistache. Si vos graines sont marron à l’intérieur, c’est qu’elles ne sont plus fraîches et il faudrait à mon avis les éliminer.

Opération de décorticage à la pince

Opération de décorticage à la pince

1 graines, 2 graines, 3 graines ! Je n’ai pas trouvé plus !

1 graines, 2 graines, 3 graines ! Je n’ai pas trouvé plus !

Les graines de Neem décortiquées, avec leur tégument marron

Les graines de Neem décortiquées, avec leur tégument marron

Une fois coupés en deux, les graines fraîches ont une jolie couleur vert pistache. Mais ne vous avisez pas d’y goûter, et lavez-vous bien les mains avant de toucher de la nourriture !

Une fois coupés en deux, les graines fraîches ont une jolie couleur vert pistache. Mais ne vous avisez pas d’y goûter, et lavez-vous bien les mains avant de toucher de la nourriture !

Le taux d’humidité

Avec la presse Piteba (dont je vous parle maintenant depuis plusieurs articles), il est indispensable de vérifier le taux d’humidité de vos graines avant de les presser. Pour une utilisation optimale de la presse et un rendement maximal, ce taux doit être de 10%. J’explique comment faire dans mon article sur l’huile de Moringa ici.

Pour rappel, il suffit de peser 100g de graines, de les passer au four à un peu plus de 100 degrés pendant 90 min, et de peser les graines ensuite. La différence de poids correspondra donc à l’eau évaporée, et il suffira de faire un petit produit en croix pour savoir quelle quantité d’eau rajouter. Pour ma part, j’ai obtenu un poids final de 93,2g, signifiant que mon taux d’humidité est de 6,7%, ce qui est trop faible pour un pressage direct avec la presse Piteba (risque d’abîmer la vis).

Il faut donc rajouter de l’eau (ici 3,2g d’eau pour 100g de graines, ça va vous suivez ?) pour atteindre le taux voulu de 10%. Pour cela, peser l’eau à rajouter, et mélangez-la à vos graines en secouant le tout dans un récipient hermétique. Attendez 2 jours avant de presser pour que les graines aient bien absorbé l’eau de manière homogène.

 

Le pressage avec la presse Piteba

Nous y voilà. Nous avons nos graines au bon taux d’humidité, nous sommes prêts à mouliner ! Et maintenant que je suis bien rodée avec la presse Piteba, ça va tout seul. Voici mes observations concernant les graines de Neem :

  • Réglage du bouchon terminal vissé au maximum, en laissant environ 3mm d’ouverture des trous latéraux,
  • La presse tourne très facilement, sans effort et rapidement,
  • Les graines sont petites et rentrent facilement dans la presse (peu de bourrage de l’entrée),
  • L’huile coule très facilement par la fente (pas d’obstruction de cette dernière),
  • L’utilisation du brûleur se limite au préchauffage, l’huile ressort donc froide (important pour la qualité finale de l’huile, très sensible à la chaleur),

ATTENTION ! L’huile de neem n’étant pas comestible, il est important de bien nettoyer la presse après utilisation en la démontant entièrement (lavage à l’eau chaude savonneuse). Il faudra aussi par sécurité presser par la suite une huile comestible qui sera réservée à la cosmétique par exemple, au cas où il y aurait des résidus. Le mieux évidemment serait d’avoir 2 presses, l’une pour les huiles comestibles et l’autre pour les non comestibles.

La presse Piteba en marche.

La presse Piteba en marche.

Avec les graines de neem, on peut remplir l’entonnoir sans risque de bourrer l’entrée (les graines sont assez petites). Si cela devait arriver, un petit coup de pilon résout facilement le problème.

Avec les graines de neem, on peut remplir l’entonnoir sans risque de bourrer l’entrée (les graines sont assez petites). Si cela devait arriver, un petit coup de pilon résout facilement le problème.

Le brûleur (petite bouteille marron) n’est utilisé qu’au démarrage pour préchauffer la presse. Ensuite les graines se mouline très facilement et sans bruit.

Le brûleur (petite bouteille marron) n’est utilisé qu’au démarrage pour préchauffer la presse. Ensuite les graines se mouline très facilement et sans bruit.

Le bouchon terminal est réglé pour laisser un trou le plus petit possible. L’huile coule ensuite par la fente sans difficulté (nul besoin de passer un couteau pour la déboucher).

Le bouchon terminal est réglé pour laisser un trou le plus petit possible. L’huile coule ensuite par la fente sans difficulté (nul besoin de passer un couteau pour la déboucher).

Filtration, qualité et conservation

L’huile juste pressée est laissée à décanter 24h (mais une nuit peut suffire). Elle devient alors plus claire et limpide, avec un dépôt noir au fond. Je préfère toujours filtrer mes huiles au filtre à café, même si l’opération est longue et que l’on perd un peu d’huile dans les transferts, pour avoir une qualité optimale et une meilleure conservation (un peu de dépôt pourrait faire rancir l’huile plus vite).

L’huile filtrée après une pression à froid à une couleur jaune-marron qui apparemment est normale si j’en crois la couleur des huiles vendues sur Internet (ce n’est pas la meilleure référence je vous l’accorde !). Son odeur est quant à elle caractéristique, épicée, piquante et amère. Bref, ça ne donne pas envie d’en manger, et tant mieux !

L’huile de neem étant très sensible aux UV, je ne saurais trop vous conseiller que de la conserver dans une bouteille opaque et de la stocker dans un endroit frais et à l’abri de la lumière. Cette huile rancirait facilement et il est conseillé de l’utiliser dans l’année, malgré les précautions de conservation précitées.

L’huile juste pressée a une jolie couleur… caca d’oie je dirais ! Elle est peu trouble, contrairement à l’arachide par exemple.

L’huile juste pressée a une jolie couleur… caca d’oie je dirais ! Elle est peu trouble, contrairement à l’arachide par exemple.

Après seulement 1 nuit de décantation, l’huile est limpide et la couche de dépôt est mince.

Après seulement 1 nuit de décantation, l’huile est limpide et la couche de dépôt est mince.

Sa couleur reste jaune-marron.

Sa couleur reste jaune-marron.

Filtration au filtre à café

Filtration au filtre à café

L’huile filtrée est d’une pureté incomparable, sans aucun dépôt… mais rien à faire, elle reste toujours un peu marron !

L’huile filtrée est d’une pureté incomparable, sans aucun dépôt… mais rien à faire, elle reste toujours un peu marron !

Rendement de la presse Piteba

Reprenons ma petite expérience. Je n’ai pu presser que 622g de graines, issues de mes quelques récoltes de début d’hivernage. J’ai obtenu in fine 162g d’huile de neem filtrée et conditionnée. Mon rendement est donc de 25%. Pour une graine qui est censée contenir 43 % d’huile, le taux d’extraction est donc de 60%.

Dans un document trouvé sur internet (ici) j’ai pu trouver cette indication « 30 kg de fruits fournissent 13,6 kg d’amandes, qui pourront fournir 3,75 litres d’huile par un procédé de pressage artisanal ». Ce qui, en convertissant les 3,75 L en 3,45 kg d’huile (1L d’huile pèse en moyenne 920g), revient exactement à un rendement de 25% ! Je suis donc dans les clous, même si je pense qu’en pressant une plus grande quantité, je réduirai les pertes au niveau des différents transferts et aurai un meilleur rendement final.

Je suis donc particulièrement contente du résultat, d’autant plus que la qualité de l’huile est irréprochable. Aucun dépôt après décantation/filtration, ce qui signifie une huile plus efficace en plus faible quantité. Bon rendement et bonne qualité… que demander de plus ? Ah si, un casse-graine de neem spécialisé serait le bienvenu, car le rendement à la pince est plus que médiocre !

Utilisation du tourteau de Neem

Le tourteau, c’est-à-dire le résidu du pressage, peut être utilisé comme engrais du fait de sa richesse en azote. De plus, il assurerait une protection temporaire contre les nématodes et les fourmis blanches. Je n’ai pas trouvé d’indication précise sur sa posologie. Je me suis contentée de le concasser au pieds de mes tomates, nous verrons bien ! Le seul inconvénient est l’odeur forte et peu agréable qui irradie tout autour… mais c’est peut-être aussi pour ça que les parasites l’évitent !

Tourteau en spaghetti qui sort de la presse

Tourteau en spaghetti qui sort de la presse

Tourteau deposé au pied de mes tomates... a première vue je dirai qu'il ne faut pas l'utiliser en grande quantité, ou le mélanger à d'autres types d'engrais ou compost... l'odeur du tourteau humide est atroce, et les tomates ont eu un bon coup de chaud !

Tourteau deposé au pied de mes tomates... a première vue je dirai qu'il ne faut pas l'utiliser en grande quantité, ou le mélanger à d'autres types d'engrais ou compost... l'odeur du tourteau humide est atroce, et les tomates ont eu un bon coup de chaud !

Utilisation de l’Huile de Neem

En dehors de son utilisation en tant que pesticide naturel, l’huile de neem peut servir à bien d’autres usages :

  • Elle peut servir de lubrifiant (elle ne sèche pas et résiste mieux à la dégradation) et d’huile à brûler pour les lampes,
  • Elle peut être utilisée dans la fabrication de cosmétiques (savons désinfectants, dentifrice anti-tartre, pommades pour problèmes de peau…)
  • Elle peut servir à confectionner des vermifuges pour animaux domestiques (chats, chiens, chevaux, bétails…)
  • Elle est très efficace en shampooing pour traiter les poux chez les enfants, et les puces des animaux domestiques,
  • Elle peut servir de base pour les bougies et lotions anti-moustique.
  • En application interne, elle peut servir de contraceptif (elle contient de la nimbidine qui est un agent spermicide) et aurait aussi un effet abortif.

Si je résume, l’huile de neem est très puissante, et c’est ce qui fait son efficacité. Son utilisation doit toutefois se faire de manière avisée, aussi bien pour les traitements des plantes que pour son utilisation en médecine naturelle. Je n’ai pas encore de retour à vous faire sur son utilisation car je ne possède pour le moment que quelques centilitres de produit, et il faudra attendre la prochaine saison sèche pour faire de nouvelles récoltes. J’aurai le temps de faire quelques recherches d’ici là… et si vous de votre côté vous avez des expériences à partager, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous !

Rédigé par Claire

Publié dans #Fait Maison !

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S
Bonjour<br /> Très bel article et fort intéressant. Pouvez vous me donner des informations sur votre séchoir? Je n'ai pas bien compris la fonction de la pièce inclinée. Merci<br /> A bientôt
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A
Bonjour Claire,<br /> Voilà un article complet et très agréable à lire, félicitations à toi pour ton partage ! J'ai beaucoup appris grâce à toi. Merci ! Je t'encourage pour la suite.<br /> <br /> Sinon ça t'a pris combien de temps pour presser manuellement les 622 gr de graines ? Est ce que le résultat des 622gr est le flacon d'huile qu'on voit sur les photos ?<br /> Je ne suis pas très calé en mesures...<br /> À bientôt
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M
L'article est très complet et très bien détaillé. Merci beaucoup.
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C
Merci pour vos encouragements ????
S
Salut, <br /> Merci pour cet article. C'est ces genre d'articles je cherchais. Tout est bien decrit. <br /> Ma question c'est où trouver le presseur?<br /> Merci bien. J'ai hate de vous lire. Merci!
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C
Bonjour Sebastian,<br /> Merci pour votre message.<br /> Vous pouvez commande la presse Piteba ici : <br /> https://piteba.com/fr/boutique-presse-huile-casse-noix-faire-huile-fait-maison/1-piteba-presse-a-huile-7435114797721.html
H
Bonjour ! J'ai beaucoup apprécié votre article. Et dire qu'il y en a plein là où je vis (Nord-Est de la Côte d'ivoire, et je suis moi même ivoirien)! Je m'y met dès que j'ai une presse. Merci infiniment.
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C
Merci pour votre message et bon pressage !