Mon futur terrain : Etape 3

Publié le 9 Janvier 2014

Mon futur terrain : Etape 3

Ce mercredi 8 janvier fut la 3e étape dans le processus d'acquisition de mon terrain : la délimitation précise du terrain avec les villageois. Même si ultérieurement il faudrait reprendre le bornage avec un agent envoyé par le conseil rural, le travail préalable avec les villageois était essentiel pour le bon déroulement des opérations.

La land-rover de Mame Mor me déposa donc avec mon vélo et mon lit pico à Kourientine, pour que je commence à m'imprégner des lieux et de ma nouvelle famille. Une famille de 85 personnes, rien que ça ! Le chef du village, Djambala Konate, me trouva rapidement une petite chambre dans la maison des jeunes, pour que je puisse y laisser mes affaires et venir quand je le souhaite. Après une présentation rapide, les femmes me baptisèrent Aissatou (ben oui, Claire s'est pas facile à prononcer) et tentèrent de m'apprendre les salutations sarakholé. Moi qui ne m'en sort déjà pas avec le pulaar et le wolof, il faut maintenant que je me mette au sarakholé !

Je partis ensuite sur mon terrain accompagnée par deux jeunes du village, Moussa Konate et Kalidou Cissokho. En moins de deux heures, nous avions fait le tour du terrain en mesurant à la corde et en positionnant de petits bouts de tissus en guise de borne : 200 m au bord du fleuve et 250 m en profondeur. 5 ha en théorie, mais mon GPS me dira si nous avons bien respecté les angles droits !

La délimitation est réalisée à l'aide d'une corde. Moi je suis derrière avec mon GPS, c'est plus sûr !

La délimitation est réalisée à l'aide d'une corde. Moi je suis derrière avec mon GPS, c'est plus sûr !

Vue d'ensemble de la partie deffrichée du terrain, photo prise depuis un petit promontoire.

Vue d'ensemble de la partie deffrichée du terrain, photo prise depuis un petit promontoire.

Le promontoire en question, une termitière de 2m50... mauvaise idée, je ne préciserai comment je me suis retrouvée en bas...

Le promontoire en question, une termitière de 2m50... mauvaise idée, je ne préciserai comment je me suis retrouvée en bas...

En rentrant au village, nous fîmes un petit détour pour visiter le rucher. Le chef du village avait pu récupérer de vieilles ruches Langstroth et les avaient installées sans trop savoir comment il fallait s'en occuper. Apparemment, les abeilles avaient peuplé 6 ruches depuis 2 ans, dont certaines avaient donné jusqu'à 20kg de miel ! Et tout cela sur un seul élément, les ruches n'ayant pas de hausse. Un beau présage pour les récoltes futures, et de l'espoir pour peupler rapidement mes prochaines ruches !

Mes accompagnateurs, Moussa Konate et Kalidou Cissokho.

Mes accompagnateurs, Moussa Konate et Kalidou Cissokho.

Le garage vélo !

Le garage vélo !

Une ruche langstroth peuplée, installée près du village. 6 ruches sur 15 sont actuellement peuplées.

Une ruche langstroth peuplée, installée près du village. 6 ruches sur 15 sont actuellement peuplées.

Les abeilles y sont depuis 2 ans, malgré le fait que les villageois ne s'en occupent pas et ne posent pas de hausse.

Les abeilles y sont depuis 2 ans, malgré le fait que les villageois ne s'en occupent pas et ne posent pas de hausse.

Rédigé par Claire

Publié dans #La vie là bas, #Apiculture

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